lundi 28 septembre 2009

PARCOURONS LE PAYS "AU GRE" DES VANS...





Le Pays des Vans est une région de l'Ardèche méridionale, à la limite des départements du Gard et de la Lozère, à 37 km d'Aubenas et 44 km d'Ales situé dans le Gard et 25 km de Villefort situé dans la Lozère.

C'est une région entre les contreforts des Cévennes et la garrigue méridionale, traversée par le Chassezac avec des gorges encaissées et des paysages sublimes.

Dans les années soixante-dix, les communes de Chassagnes, Naves et Brahic ont été rattachées aux Vans. Chacune reste toutefois administrée par un Maire. Le "pays des Vans" est donc une expression récente.

La ville des Vans, chef-lieu de canton est un haut-lieu touristique mais aussi une ville vivante et animée par un vaste tissu associatif avec un plateau sportif important, sans compter le musée Léopold Ollier (né aux Vans, chirurgien de réputation internationale), le Musée des Vans qui présente l'histoire du village mais aussi une collection archéologique et géologique avec des minéraux, fossiles, etc... dans l'ancienne filature de soie et, en prolongement de ces deux musées, une exposition permanente créée par les Amis de l'Olivier et, sans oublier, la Médiathèque très moderne du Pays des Vans.

rue piétonne en direction de la place du Marché

Place du Marché et sa fontaine datant de 1830. (ci-dessus et ci-dessous) ; on pénètre dans la rue
Courte, on passe devant l'église Saint-Pierre-es-liens qui possède un retable classé monument historique.

Place du Marché à l'étalage d'un marchand-potier. Sans doute des contenants pour l'huile d'olive.
Ensuite, on contourne l'église par la rue de la Porte de l'Oie où se trouve une tour du XIV° siècle et une cheminée d'une ancienne filature de soie. Derrière l'église, la rue Léopold Ollier où se trouve la maison natale du chirurgien. On descend vers la place de la Fontaine pour gagner le lavoir datant de 1851 (qui doit faire l'objet d'une rénovation prochaine).

On descend rue de la Calade pour apercevoir le temple protestant datant de 1824 et l'on rejoint la place Léopold Ollier en remontant la rue du Temple qui passe devant la Mairie.

L'église et son clocher en tuiles vernissées






Façades en "trompe-l'oeil".


Il faut absolument déguster la baguette ardéchoise : un savoureux mélange de blé, de seigle et de la châtaigne : la recette de cette baguette est unique.

CHAMBONAS, SON CHATEAU, SON PONT et SON MUSEE DU COCHON


Chambonas possède un musée vivant du cochon et une mini-ferme consacrée à tout ce qui tourne autour du cochon.

De notre résidence de vacances, nous distinguons, au loin, au-delà des vignes, le château de Chambonas... heureuses vacances !

Venant d'Aubenas, au lieu de nous diriger vers le centre-ville des Vans, nous tournons à droite vers Chambonas, nous franchissons un pont qui est le plus grand pont médiéval du département de l'Ardèche.

Le château est du XII°, XVI° et XVII° siècle avec un jardin à la française étagé sur cinq terrasses
HEU..REUX !

Chambonas est un village pittoresque édifié sur un socle rocheux au croisement de chemins de randonnées du GRP Le Cévenol et du GR 4.



La rivière du Chassezac non loin de Chambonas.

UN PLEIN D'ESSENCES DANS LES BOIS DE PAIOLIVE

Point de vue depuis l'aire de "La Chapelette"

En surplomb de la route, nous découvrons Chassagnes

Les bois de Paiolive est un site à découvrir avec ses rochers ruiniformes rongés par l'eau ...
un univers très vulnérable d'espèces végétales et animales

des plantes méditerranéennes aux couleurs chatoyantes

mais aussi des mousses sur des arbres, sur le sol cailloteux, dans des sentiers escarpés.


L'ermitage Saint-Eugène dans la chaleur de cette fin d'été.

feuillage grillé par la sécheresse dans les bois de Paiolive

Les gorges du Chassezac en amont des Vans
Magnifique point de vue depuis l'Ermitage Saint-Eugène
Le long du sentier du circuit St-Eugène, point de vue sur les falaises du Chassezac

Au croisement des Trois Seigneurs, nous descendons, le circuit Saint-Eugène
Les figuiers sont donc si peu exigeants qu'ils ont poussé dans des anfractuosités de rochers.
Des roches énormes surmontent d'autres roches...

Une lucarne rocheuse.

Nous découvrons sur la route du retour deux rochers : 'l'OURS ET LE LION"

Au fond, l'Ermitage Saint-Eugène.

le sentier au milieu d'un chaos rocheux et... un arbre !

Toujours ces chaos rocheux qui nous rappellent un peu "Montpellier le Vieux".
Le sentier, très étroit, passe sous une arche formée par deux rochers énormes

Au loin, des fantômes surgissent...

A l'endroit du "Bestiaire", le rocher de l'Eléphant.

Les circuits ont été aménagés pour nous faire découvrir (dans la deuxième partie : le circuit de la Vierge) des espèces animales notamment des chauves-souris

Vue d'ensemble des bois de Paiolive

RANDONNEE DANS LE LIT DU GRANZON, A SEC BIEN ENTENDU

Pour rejoindre le GR44A, nous longeons la route et admirons devant nous le Serre de Barre qui culmine à plus de 900 mètres d'altitude.

Nous quittons la route pour prendre le GR qui descend vers le lit du Granzon

Nous découvrons le lit du ruisseau et sa végétation...
Au Granzon, nous quittons le GR pour descendre dans le lit du ruisseau.
Les falaises de pierres le long du lit du Granzon
Un mini-aven

Nous marchons au milieu d'une végétation de lauriers et de buis très dense
Nous descendons entre deux falaises parmi lesquels se trouve la grotte-source du Vedel

Le sentier passe sous la porte d'un ancien jardin et nous laissons, ensuite, à droite les ruines d'une maison...

A un endroit, le sentier bifurque brusquement au niveau d'une "levade" qui est en fait un mur de pierres assemblées verticalement pour barrer un cours d'eau (dans le cas présent) ou pour permettre le départ de canaux d'irrigation ou l'alimentation d'un moulin.
Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent...

Colchiques dans les prés : c'est la fin de l'été !

Les rayons de soleil jouent avec les feuilles d'un figuier en bordure du chemin
Seuls au milieu d'un paradis !

La vallée s'élargit un moment et l'eau s'écoule de la "Fontaine du Vedel" : quel beau décor !

Les murettes sont colonisées par des figuiers de barbarie parsemés de figues mais : piquants !
De murette en murette, nous escaladons un chemin qui monte pour rejoindre la route.