Nous poursuivons notre route en direction de Sainte Marguerite Lafigère. Nous arrivons dans le Gard mais nous sommes toujours dans les gorges encaissées du Chassezac et, soudain, sur la rive droite de la rivière,nous découvrons quatre usines construites de 1899 à 1902 et abandonnées en 1915 qui se cachent au fond des gorges.
Elles n'ont plus de toit, plus de portes mais le gros oeuvre en pierres de taille, briques et moellons résiste à l'usure du temps.
Il s'agissait en fait d'usines de traitement de minerai de plomb (galène) et de zinc.
Sur le bord de la route, à l'opposé de la rivière et face aux autres bâtiments, se situait celui des bureaux et le logement des ingénieurs.La vue de ces vestiges miniers laissés ainsi à l'abandon ajoute à la sévérité du site.
Les galeries des mines abritent une colonie de chauve-souris dont l'espèce est rare et menacée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire